Tchoukou

Niger est l'un des pays les plus pauvres du monde. La présence de Boko Haram - affilié à l'État islamique (ISIS) - et Al-Qaïda dans le mahgreb islamique (AQMI) dans les pays limitrophes tels que le Mali, le Tchad ou le Nigéria, a fait de l'instabilité sur la région sahélienne. Environ 300 000 personnes déplacées malvénées actuellement à Diffa, au sud-est du Niger, transformant ce qui avait été une enclave commerciale fructueuse sur les rives du bassin du Tchad, dans un endroit où le couvre-feu, la fermeture des marchés, l'insécurité alimentaire et la récession économique ont dirigé le pays à la pire crise humanitaire connue, ou devenir un cimetière de rêve authentique. Un environnement à peine propice à ce que la majeure partie de sa population puisse générer des améliorations substantielles et trouver de l'espoir pour l'avenir. Cependant, on pense que le secteur des produits laitiers peut créer des possibilités d'emploi et s'éloigner des jeunes du danger de tomber dans le fondamentalisme et pour y parvenir la Fondation lente des aliments ainsi que la FAO et le Bureau de la restructuration et de l'amélioration de l'industrie au Niger ( BRMN), ils ont préparé un projet de développement visant à améliorer la technologie des produits laitiers du secteur traditionnel, et par conséquent du fromage de Tchoukou. Grâce au projet, les micro-chéseries ont été créés pour les femmes qui fabriquent ce fromage. Après avoir pris une formation à l'équipe nationale du projet, alors aux vulgarisants et enfin aux producteurs eux-mêmes, le projet a établi une chaîne commerciale pour la vente du nouveau produit. Cette chaîne est formée par des associations féminines, qui ont des centres d'accueil et un entrepôt central, où les fromages sont préservés et classés. Grâce à ces technologies, il y a moins de pertes dans la fabrication, le produit est plus hygiénique, sa présentation est meilleure et peut être vendue à un prix plus élevé. Appelé "Tchoukou" à Hausa et "Tikomart" à Touareg est un fromage dur fabriqué avec du lait cru de vaches, de chèvres et de moutons ou de chameaux, sèche au soleil sans la formation d'une croûte, des zones de désert typiques ou semi-désertiques du Sahel , où il est préparé par les populations touareg et de Fulani (également appelée Fula, Peul, Fulbe). Il est présenté sous la forme d'une mince feuille de 2 mm. épais, rectangulaire, environ 30 cm de long et 16 cm de large. C'est blanc laiteux et a une structure et une consistance compacte, sans trous et avec une saveur délicate. Pour sa coagulation, la présure obtenue à partir des enfants estomac ou des agneaux séchées et réduit la poudre est utilisée, ou le lait est placé dans un récipient dans lequel le soi-disant «petit lait» ou lactosérum est ajouté. De petites quantités de lait sont ajoutées en même temps, il est autorisé à représenter 15 à 20 minutes, vérifiant qu'il est bien coagéré. À ce stade, une fois que cela a été pressé, il est coupé et mis en formes qui leur permettent d'être séchés. Le sel n'est pas ajouté. Grâce à sa maigreur, le Tchoukou sèche rapidement, ce qui évite l'acidification causée par la flore microbienne. Par conséquent, il n'y a pas de processus de vieillissement, mais seule une maturation enzymatique due à la présure. Le Touareg conserve ce fromage dans des paniers ventilés, le "Aznam" pendant trois ou six mois. Dans toutes les zones d'élevage des animaux, les femmes élaborent ce fromage. De cette manière, ils sont capables de stocker du lait pour la saison d'hiver sec. Le fromage qui n'est pas consommé est vendu et avec des revenus autres produits alimentaires sont acquis. Dans les villes, il y a beaucoup de compétences de fromages qui arrivent de l'Occident, qui sont moins chers et restent frais pour beaucoup plus longtemps. Le Tchoukou est consommé en tranches immergées dans du thé chaud ou émietté et incorporée dans une bouillie de mil avec une farine millaine humidifiée et moulée sous forme de balles dans lesquelles une fermentation lactique est effectuée. Il est consommé après l'avoir mélangé dans le lactose ou le sérum. Sources consultées: Fondation lente des aliments pour la biodiversité, Reca (Réseau national des chambres d'agriculture du Niger)